Edition 2024 – Gilles Auroux

« Odyssée bleue »

L’Odyssée bleue retrace mes vagabondages à travers la planète, à la découverte des animaux pélagiques qui peuplent nos océans. Il s’agit d’un autre regard sur la faune sous-marine, regard que l’on pourrait presque qualifier de « minimalisme sous-marin», dans la mesure où aucun décor et très peu de couleurs ne viennent perturber le regard, au contraire des photos récifales qui mettent l’accent sur l’exubérance des coraux et de la faune qui y réside.

J’invite ici le spectateur à s’immerger et à se laisser envelopper par ce bleu profond qui s’étire à perte de vue dans toutes les directions, tout comme je l’étais moi-même au moment où je prenais ces photographies.

Et puisque rien ne vient distraire l’attention, seuls comptent désormais les animaux et leurs attitudes : les regards bien sûr, fugitifs ou insistants, mais aussi les mouvements à peine esquissés et figés par l’appareil, tous ces petits détails qui révèlent instantanément leur nature de prédateur ou de proie et conditionnent l’interaction qui va en résulter…

Gilles Auroux

D’aussi loin qu’il m’en souvienne, la surface des océans à toujours exercé sur moi une étrange fascination, comme un irrépressible appel à aller découvrir le monde inconnu et mystérieux qui se cache au-dessous.
La pratique de la plongée sous-marine s’est imposée comme une évidence, puis très vite est venue l’envie de documenter ces incroyables paysages sous-marins et les étonnantes créatures que l’on y rencontre, le besoin de partager toute cette beauté avec « ceux de la surface », de leur faire aimer cet univers si particulier que souvent ils méconnaissent et que parfois ils craignent.

A la différence de la photo animalière terrestre où l’on utilise la plupart du temps un téléobjectif, les contraintes physiques du milieu aquatique imposent des prises de vues à proximité immédiate des sujets que l’on photographie. J’utilise pour cela principalement un 15mm fisheye, travaillant à quelques dizaines de centimètres à peine des animaux, du moins lorsqu’ils acceptent cette interaction…

Aujourd’hui collaborateur régulier du magazine Subaqua, je photographie principalement la faune marine pélagique, avec une affection toute particulière pour les grands incompris et mal aimés de nos océans : les requins.


www.gillesauroux.com

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