
Edition 2026 – Jeune espoir – Solène Lacroûte
« Sur le chemin des gypaètes »
Mon père et mon grand-père m’ont emmenée dès mon plus jeune âge sur les chemins de Haute-Maurienne à la recherche de la faune montagnarde. Le Gypaète barbu était notre principal objectif. Les connaissances qu’ils m’ont apportées à son sujet m’ont permis de mieux le connaître, et de me familiariser avec lui. C’est aujourd’hui l’espèce qui me fascine le plus et qui me tient particulièrement à cœur.
Ce sont de nombreuses heures d’attente au dessus d’une gorge qui m’ont donné l’occasion de réaliser les photos présentées dans cette exposition. Nous y avons passé des après-midi entières à attendre l’arrivée d’un de ces géants, balayant la falaise d’en face du regard, espérant voir une ombre se déplacer sur la roche. Nous avons fini par comprendre leurs habitudes de vol dans ce vallon, et grâce à cela, nous avons pu mieux les observer et les photographier. Mais lorsque les Gypaètes désertent la gorge, les autres espèces présentes dans le secteur nous tiennent compagnie et j’en profite pour les photographier. On compte parmi elles des mammifères comme le chamois, le bouquetin ou la marmotte, ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux dont le faucon crécerelle, le grand corbeau ou encore le lagopède alpin.
Solène Lacroûte

La nature a toujours fait partie de ma vie. Elle est pour moi synonyme de vacances, de repos, de bons moments. Dès ma plus petite enfance, mon père et mon grand-père m’emmenaient sur les chemins de Haute-Maurienne, à la recherche de chamois, de marmottes ou de grands rapaces.
Je suis née en 2011, et j’ai commencé la photographie lorsque j’avais 8 ans. J’empruntais le matériel de mon père et il m’a appris à m’en servir. Très vite, les oiseaux passant au dessus de mon balcon, dans le Var, m’ont servi de sujets d’entraînement, en attendant les vacances pour retourner dans les Alpes.
Je fais essentiellement de la photo animalière, mais lorsqu’une opportunité de macro se présente, j’en profite ! Mon lieu de prédilection est bien évidemment la Haute-Maurienne, mais j’ai également eu la chance de profiter de deux séjours aux îles Shetland et d’un Québec. Lors des périodes scolaires, ce sont les écureuils et les oiseaux que je vois depuis ma fenêtre qui me permettent de continuer à réaliser des images animalières.
La photographie est une passion que je partage avec mon père et mon grand-père, et je suis d’ailleurs toujours ravie de sortir avec eux pour aller observer les Gypaètes barbus ou les Faucons pèlerins. J’aimerais faire découvrir mes rencontres naturalistes au plus grand nombre, notamment au travers d’expositions.
Instagram : https://www.instagram.com/solene_photography/




