Edition 2024 – Patrick Delieutraz
« Ambiance Norvégienne »
La lumière est l’essence même de la photographie, plus encore en photo de paysage. En dehors des lieux magnifiques, la lumière particulière au-delà du cercle arctique habille le paysage de son plus bel atout.
Avant que le noir ne s’installe et dès lors que le soleil est passé derrière l’horizon, la lumière bleutée envahit le paysage. L’heure bleue est alors à saisir dans ce court instant.
La nuit, le ciel se remplit d’une couleur toute particulière. Les aurores boréales dansent dans le ciel au-dessus de nos têtes. Le paysage des fjords s’ouvre alors sur une nuit où s’installe une ambiance particulière, nous plongeant dans un ailleurs.
En dehors de ces deux instants particuliers, le paysage, la lumière, l’instant, permet au photographe de s’installer dans l’ambiance Norvégienne.
C’est au photographe d’être là au bon moment, à la bonne heure, au bon endroit.
Patrick Delieutraz
Je ne sais pas ce qui est le plus ancré en moi, la montagne, la mer ou la photo? Sans aucun doute les et ces trois domaines ont en commun la liberté. La photo m’offre l’occasion d’écrire son nom avec la lumière. La montagne et la mer m’offrent un espace d’expression physique.
Après avoir longtemps parcouru les montagnes françaises que ce soient les Pyrénées ou les Alpes, les parcours de la vie m’ont entrainé dans un besoin de voyager. Depuis près de 10 ans je parcours la Norvège, où la montagne rejoint la mer. Là bas, le monde animal me fascine. L’adaptation des bœufs musqués à des conditions dantesques. La migration de Pôle à Pôle de la sterne arctique ne peuvent m’apporter qu’un sentiment de respect.
Petit à petit ma vie s’est organisée autour de ces passions. Alors qu’une bonne partie de l’année je m’occupe d’un laboratoire de tirage photo que j’ai créé, le voyage me permet de m’évader. Si la Norvège est une destination privilégiée, je poursuis ma découverte d’autres horizons, d’autres montagnes.
Depuis très longtemps, j’ai en moi un respect particulier pour les hommes de l’Himalaya sans jamais les avoir rencontrés dans leurs montagnes. L’été 2017 à été une découverte dans la vallée isolée du Spiti à la frontière Indo-tibétaine.